Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La bête et la poule

Publié le par Les Malaugenoux

Ils ont attaqué à l’aube comme il se doit. Ils étaient deux, l’un rabattait, l’autre abattait. Méthodiquement et sans perdre de temps. Sans même celui de la jouissance et de la réflexion. En vrais professionnels. Sans le moindre sentiment. Les naines leur ont échappé, grâce à leur pouvoir, mais ni les pondeuses, ni le maître.
bete 2169
                Pour garder l’un des deux assaillants prisonnier, le cousin Roger a condamné la porte avec un piquet de tente. Je l’ai en main quand je commence à suivre les traces. Intelligentes, les traces, faites pour perdre les poursuivants, avec de nombreux aller-retour. En passant devant le calabert, j’ai une idée. Trois coups de meuleuse et mon piquet devient lance ; quand je pars sur les traces de la Bête, je suis Lancier du Bengale à l’assaut de la frontière du nord-ouest, la Cavalerie fédérale sur les traces des voleurs de chevaux, Calamity Jane et Heraklès en un mélange d’attendrissement féminin (quand même, c’est qu’une bête, c’est pas sa faute, elle avait faim...) et d’inflexibilité vengeresse (Monsieur, si c’étaient mes poules qui étaient venues chez vous, défoncer la porte et tuer votre mastard, n'auriez-vous pas essayé d’empêcher ma volaille de nuire encore ? Et je vous interdis de rire !) 
           Et puis, hein, marre d’être fonctionnaire et d’être protégé de toutes parts, encadré sous tous les angles, assuré contre vents et marées. Envie de redevenir à l’âge de pierre, envie de faire mentir l’évolution selon Darwin, envie d’en découdre avec la vie, même au péril de la sienne…

bete 2156comp
               
L’attaque c’était donc vendredi matin, une des deux bêtes, le (chien) loup s’est échappé à l’arrivée de Roger et de Françoise, l’autre fut donc barricadé à l’intérieur. Furieux, il cherchait à sauter par-dessus la grille mais se heurtait au filet anti-rapaces ; debout, il l’atteignait, à 1,80m. Françoise a appelé la gendarmerie. L’affaire leur paraissant de la plus haute importance, ils annoncèrent qu’ils venaient tout de suite puis, une demi-heure plus tard, que la neige les empêchait de monter. L’armée française n’a pas pu atteindre Montpoulet ! (Prendre note, en cas de guerre avec la France, attaquer en hiver.). Ils conseillèrent d’appeler le maire. Le maire vint en chasse-neige. Il est employé par le maire pour ce faire. Il conseilla soit d’abattre la bête soit de porter plainte à la gendarmerie.

           C’est ce que je fais, après avoir perdu la trace. Samedi matin, une des poules mortes avait été dévorée et la bête s’était glissée dans un trou du grillage, patiemment agrandi à partir d’une maille faible. La gendarmette qui prend ma déposition confirme qu’ici, l’armée française traite d’affaires de la plus haute importance stratégique. Sa première déposition, me confie-t-elle alors que je m’excuse de la déranger pour si peu, les dommages étant estimés à… trente ou trente-cinq Euros, sans compter le préjudice moral des œufs tout chauds et du cocorico disparus, concernait
une plainte contre un coq par trop tonitruant le matin tôt.

bete 2152comp

Partager cet article
Repost0

Leçon de choses n°3 : l'échenilloir

Publié le par Les Malaugenoux

L'échenilloir est un... instrument qui permet de réduire son tour de taille et d'augmenter celui de ses biceps.
Cette apparente contradiction vous paraît suspecte, je m'y attendais; démonstration :

L'échenilloir se compose essentiellement, au bout d'un très long manche télescopique, d'un crochet pour permettre d'accrocher une petite branche de pin...

... et d'une lame en croissant qui se rabat, actionnée par une cordelette que l'on tient d'une autre main (la troisième, étant donné qu'il en faut déjà deux pour tenir le manche en l'air),
et qui coupe la branche de pin.



Pourquoi aller couper de  petites branches de pin à quatre ou cinq mètres de hauteur ? Vous ne le demandez pas, vous l'avez deviné :

C'est parce que c'est là que se trouvent les cocons des chenilles processionnaires,


 bien au chaud pour passer l'hiver aux frais du pin dont elles consomment la sève.





D'où le nom de l'instrument.


Elles ont la réputation d'être urticantes et allergisantes. Alors pourquoi les prenez-vous en main, me demanderez-vous, non ?

C'est parce que nous autres, les Pouletmontois d'altitude moyenne, nous avons développé au cours des âges une étonnante résistance à l'urticance et à l'allergie. Nous ne sommes allergiques à rien, nous voulons goûter à tout...

Ah oui, le tour de taille. Et bien, tenir la perche à bout de bras plus de trente minutes met fortement à contribution abdominaux et biceps. Quelques journées par an de ce traitement et, non seulement vous concourrez à la protection de la forêt française, donc ralentirez le réchauffement climatique (ça c'est un argment de vente, vous avez remarqué), mais vous vous referez une superbe tablette de chocolat. CQFD
Partager cet article
Repost0

Un pro à Montpoulet

Publié le par Les Malaugenoux

Quand un photographe professionnel passe par Montpoulet, cela donne forcément des clichés étonnants, auxquels personne n'aurait pensé, et que lui seul pouvait créer, de véritables oeuvres d'art, les seules qui puissent honorer la Principauté. Elles sont signées Jean-Yves Arnaud, reporter-photographe honoraire du quotidien La Montagne.

D'abord, l'arrivée de nuit, à la lumière articielle des ampoules classiques dévoreuses d'énergie mais productrices de chaleur, à tous les sens du terme :


(c'est le grand escalier à la salamandre qui amène sur l'aître traditionnel)



(le plancher est en "plateaux" de sapin, le pilier est un douglas rond et au fond, encore oisif malgré l'apparence, c'est le noyer creux qui avait, avant la restauration, pris possession de la Méjou)

Derrière la porte d'entrée, un des anciens "tetchous" à cochons,


(l'accueil est assuré par Bernard et Roger)

et, immédiatement à gauche, Françoise règne sur la cuisine aux plans de travail en granite, comme la montagne de Montpoulet.



La grande salle à manger est l'ancienne partie agricole, la cuisine au fond occupant une partie de l'ancienne étable. Le grand bois rond qui barre le haut...



est un sapin Douglas courbé (par quelque chevreuil avant qu'il ait eu dix ans) qui sert d'arbalétrier à la toiture :



et introduit au deuxième "tetchou", transformé en salon depuis les premiers jours de la reconstruction :


(il paraît que le cuir des fauteuils est celui des taureaux des affiches !)

A l'étage, la guide présente sa mezzanine tout bois,



et sa bibliothèque pierres et toile de verre :



Il ne reste plus qu'à prendre l'apéritif au bar et à passer à table; les photos des plats, par le même artiste, feront le menu du prochain article.

Partager cet article
Repost0

Le rapport de l'ambassadeur du Canada

Publié le par Les Malaugenoux

Nous savions Montpoulet tout près d'un chemin de grande randonnée, le GR 42, mais n'avions pas pensé qu'il nous vaudrait des visites. Un troisième groupe nous arrive pourtant encore en fin de saison, et il s'agit d'un ambassadeur du Canada (honoraire) et de son épouse, partis de Saint Chamond pour aller rejoindre le chemin de Compostelle à Arles. Tous les chemins mèneraient-ils donc à Montpoulet ?
Après s'être prévalu de son "passeport diplomatique" pour entrer sur notre territoire, l'ambassadeur, après le petit déjeuner servi par Roger...

se ressert un café...

et rédige son rapport sur la Principauté...


CONFIDENTIEL, Principauté de Montpoulet. Le 25 septembre 2009
              Lors de notre visite des 24 et 25 septembre à la Principauté de Montpoulet, nous avons eu d'excellentes discussions avec les dirigeants, Françoise Iè et Bernard Ier, de même que leur conseiller principal, Roger.
               Nos entretiens ont couvert des sujets bilatéraux de même que certains thèmes internationaux. Les dirigeants ont beaucoup voyagé à l'étranger afin de promouvoir les intérêts de la Principauté. Lors d'une visite non-officielle au Canada, ils ont parcouru le nord du Québec, le Labrador et Terre-Neuve. Ils ont même goûté à certaines spécialités québecoises comme la poutine !
                 La Principauté connaît actuellement un important programme de développement d'infrastructures, ce qui représenterait des opportunités commerciales pour le Canada.
Quoique l'importance politique de la Principauté demeure limitée et que le potentiel d'accroître nos relations économiques est très faible, je recommande que nous consacrions des ressources à cette relation.
                Les citoyens de la Principauté sont très accueillants, sympathiques et sa cuisine est excellente. J'aimerais bientôt y revenir pour approfondir notre connaissance mutuelle .
           Signé Bernard G. Envoyé spécial près la Principauté de Montpoulet et (ancien)
ambassadeur du Canada au Chili, en THaïlande, en Birmanie et au Laos.


 

Avant que le couple reprenne, d'un pas étonnamment alerte, sa randonnée.

 

Partager cet article
Repost0

Chasse au trésor spéciale enseignants

Publié le par Les Malaugenoux


Rappel historique
 :

            Dès les débuts de la colonisation de Montpoulet, nos voisins autochtones nous ont rapporté la légende du trésor de Montpoulet sans nous en révéler la nature exacte. Nos Indiens, Helviens ou Ségusiaves, sont des malins. Nous avons d’abord cru que le sable charrié par la source était aurifère… puis cru arriver trop tard lorsque nous avons trouvé la cache originelle dans les fondations, pleine… d’argile . Mais c’est le document d’église de 1777 nous nous a enfin mis sur la bonne piste mais suffit, comme disent nos voisins autochtones, je ne trahirai pas plus.

             Il suffira de savoir que pour commémorer la déclaration d’indépendance de la Principauté, nous rejouons la découverte du fabuleux trésor en résolvant des énigmes. Une énigme principale mise en abyme, pour ne pas faire pédant. En effet chacun des termes de cette énigme se trouve en des points remarquables de la Principauté indiqués chacun par une énigme secondaire.


(arrivé là du discours préalable, nous avions déjà perdu deux participants)

 
            Chaque équipe doit donc résoudre des énigmes  pour trouver les marqueurs historiques où se trouvent les indices qui constituent l'énigme principale conduisant au trésor (c'est plus clair comme cela ?). Rien n’empêche que l’équipe se décompose alors en « intellos » qui craqueront les énigmes grâce à la carte détaillée et en « grouillots » qui courront aux endroits indiqués pour en ramener les indices. Cependant,  que toute l’équipe se déplace est préférable, dans l’objectif secondaire de la commémoration : entretenir le réseau de communications en écrasant les ronces. Donc chaque indice glané rapportera un point tandis que le trésor n’en rapportera que trois, pour inciter à parcourir les chemins forestiers de la Principauté.


            
          Ils s'en vont, munis des recommandations suivantes : "Si vous rencontrez une harde de sangliers, restez groupés, ne les regardez pas dans les yeux mais ne leur tournez pas le dos non plus. Si vous voyez un lièvre, tâchez de nous le rapporter pour un civet.  Si vous voyez un blaireau, nous en avons toute une colonie, rentrez vous rafraîchir, vous hallucinez, c’est un animal aux mœurs strictement nocturnes."

Ainsi : l' énigme secondaire "Mange chair : celui de Toutankhamon est célèbre" permet de trouver sur la carte nord de la Principauté

le lieu "Sarcophage" (Phagein= manger, sarko = viande) où l'on découvre un message "Mais à quelle condition, donc, l'aïeul immatérialisé ici croirait-il en un dieu ?" puisqu'une pierre tombale y proclame "Aucun dieu n'existe s'il ne me ressuscite". Ce pourrait être un indice, mais c'est juste une question pour voir si vous suiviez.

Ainsi aussi l'énigme "Celui-ci ne bénéficie pas comme à l’angle sud de la méjou d’un projecteur pour lire l’heure la nuit" fait allusion à l'endroit de la carte sud baptisé "cadran solaire paléolithique" où l'on découvre 


un message de félicitations (pour parvenir à ces confins, il fallait savoir lire une carte !) et les i
ndices "AÉGLÉ, ÉRYTHIE et  HESPÉRIE" de l'énigme principale conduisant au trésor.

Si bien qu'au bout de deux heures de crapahut



dans une végétation comme il se doit luxuriante, riante et un rien urticante

 (nous sommes ici dans la partie encore inexplorée de la Principauté, traditionnellement appelée "lo dzonoaïre" parce qu'il n'y pousse guère, sur cette lande où le granite afleure, que des genevriers.)


...chaque équipe rentre au Palais Principal avec sa moisson de "réponses pour voir si vous suiviez" sans intérêt et les indices suivants :
"DRAGON LADON" - "EDEN" - "Formule pour ouvrir le coffre du trésor V,9,176" -  "DOUZE TRAVAUX" - "POMMES d’OR" - "ATLAS ou PROMÉTHÉE ?

        Tous ces éléments pointent vers le rare lieu-dit qui fait allusion à la mythologie grecque, le "Jardin des Hespérides" à la frontière orientale, et où tous se rendent en cortège.



Que sera le trésor, qu'est-ce que ce jardin, pourquoi son nom, il faudra pour avoir la réponse à ces questions, subir un petit retour en arrière en images, à porter au crédit de la réputation gastronomique de la Principauté :













Et puis, comme tout le monde l'oublie toujours, pour qu'il y ait des images, il fallait qu'il y eût un photographe et il n'y en a pas toujours. Coup de chance, le même trésor avait été débusqué l'an dernier par un autre groupe d'enseignants :

à l'entrée mégalithique du Jardin des Espérides, puis descendant un des escaliers primitifs du Jardin ceint d'une muraille circulaire...


trouvant le coffre du trésor...


l'ouvrant avec la clé V,9,176 (livre Cinq, Fable 9, page176)...

Pour lire sa conclusion "D'argent, point de caché.Mais le père fut sage
                                          De leur montrer, avant sa mort,
                                          Que le travail est un trésor"
(Le laboureur et ses enfants)

Reste à vous dire pourquoi le Jardin des Espérides...
Partager cet article
Repost0

Tout danger est écarté

Publié le par Les Malaugenoux

Aucune pétition ne nous étant parvenue, aucune manifestation, aucune grève de la faim, aucune menace des spécistes ne s'étant opposée à la destruction de la cathédrale des frelons,
 il est sorti de la nuit dans son armure blanche, l'ange (ex)terminator aux bâtons cracheurs :



Les architectes nous ont livré leur cathédrale sans réagir,  ou plutôt une pièce montée de trois camemberts...





et comme tous les camemberts qui se respectent, ceux-là grouillent de larves à tous les stades de croissance :







Jusqu'à la reine, grande comme deux ouvriers.


Partager cet article
Repost0

Alerte aux frelons

Publié le par Les Malaugenoux

Les frelons sont des artistes, ils ne sont pas agressifs, c'est juste que par comparaison avec les guêpes de terre, les plus agressives de la douzaine d'espèces dont s'enorgueillit la Principauté, et dont nous avons un nid près de la frontière; étant donné qu'un frelon est cinq fois plus gros qu'une guêpe de terre, on craint le pire.
Le plus bizarre, c'est que Françoise est maintes fois allée près de leur superbe nid, caché derrière un arbalétrier du planchat,

sans les remarquer du tout, tellement le véritable artiste est discret.

Malheureusement ils ont commencé à se faire remarquer le soir, à venir butiner les ampoules du palais principal et Françoise a fini par trouver leur repaire, collé aux voliges :


En essayant de ne pas les déranger, nous sommes venus rendre hommage à leur talent d'architectes...


... et de stylistes. Ne dirait-on pas une création d'Antonio Gaudi ?


Chef d'oeuvre en péril ? Qu'en pense le (la) lecteur (trice) ?

Publié dans Faune pouletmontoise

Partager cet article
Repost0

Sysiphe

Publié le par Les Malaugenoux

Sysiphe, roi de Corinthe, n'était pas un personnage sympathique mais il était futé. Condamné par Zeus à être enchaîné par Thanathos (la mort), il avait demandé à ce dernier de lui montrer comment fonctionnaient les chaînes et en avait profité pour reduire la mort à l'inactivité. Colère d'Arès, dieu de la guerre (une guerre sans mort, c'est pas marrant) et punition ultime pour Sysiphe, son fameux suplice, remonter un rocher le long d'une pente pour le laisser échapper près du sommet.
Nous avons retrouvé Sysiphe à Montpoulet, il remonte les murets en pierres que les coulées de boue de l'année ont balayés et qui s'ébouleront à nouveau dans quelques hivers.





Il renseigne les randonneurs de passage lorsque ceux-ci n'en savent pas déjà plus que lui (nos voisins les Français sont volontiers donneurs de leçons).


Et les visiteurs reprennent leur chemin, tout joyeux de faire partie à présent de la mythologie pouletmontoise.

Partager cet article
Repost0

tou ou rien

Publié le par Prince Bernard-Régis

      Le « tou » (orthographe non garantie) est une canalisation traditionnelle antique, fabriquée avec des pierres plates et qui sert essentiellement de drain. Nous en avons trouvé tout autour de la maison et nos voisins nous ont expliqué que beaucoup des terres cultivées en sont pourvues pour évacuer les trop fortes précipitations et éviter les calamiteuses coulées d'argile.
      Le plus bel exemple, outre celui qui demeure visible sous l'aître et où loge le crapaud aux yeux rouges, je l'ai trouvé en creusant pour le réservoir d'eau de pluie, et soigneusement photographié :

En creusant, j'ai d'abord rencontré les couvercles, les pierres les plus plates, recyclées ultérieurement dans les niches du muret de la terrasse (du « chalet ») géothermie. J'ai ensuite très soigneusement, au pinceau (naaan, je plaisante, le balai de maçon suffit), dégagé toute la longueur du tou.


puis ôté les couvercles,

et découvert, en plus de la lumière (!), qu'ici, si les parois étaient en pierres, le fond était simplement la roche mère, en granite très dégradé, le « gore », lui-même dans tous ses états possibles d'évolution, depuis le bloc dense jusqu'au granulat sableux.
Pour satisfaire la curiosité immanquable du lecteur, voilà ce que tout cela est devenu :

Partager cet article
Repost0

Epervier, niches et tou

Publié le par Les Malaugenoux


       Comme pour deux mésanges bleues précédemment, et au contraire d'une charbonnière qui avait survécu, la grande porte coulissante vitrée se révèle fatale pour un rapace. Nous le croyions un faucon, c'était un vrai, un épervier :


Poids plume, incroyablement, mais serres et bec acérés :
 

Le mur de soutènement de la terrasse géothermie se dresse enfin,


au béton invisible sauf au sommet, ligne d'écriture,


aux six niches en pierres plates de tou et à l'escalier intégré dans l'épaisseur comme tout autant de figures de style :

Publié dans Faune pouletmontoise

Partager cet article
Repost0

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 > >>