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travaux d'hercule et sisyphe reunis.

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.

Publié le par Prince Bernard

Rage de dents et collapsologie confinement, dernière touche.

Il ne restait plus, écrivais-je, qu'à recouvrir de terre...

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.

... et reconstruire un abri pour protéger ces six mètres-cube d'eau de la chaleur et du froid. Je commence donc à bâtir en pierres. Un muret éboulé tout près me les fournit.

Mur du fond puis petite voûte à l'avant avec coffrage-tronc pour ne pas écraser les tuyaux
Mur du fond puis petite voûte à l'avant avec coffrage-tronc pour ne pas écraser les tuyaux
Mur du fond puis petite voûte à l'avant avec coffrage-tronc pour ne pas écraser les tuyaux

Mur du fond puis petite voûte à l'avant avec coffrage-tronc pour ne pas écraser les tuyaux

Puis je tombai en panne de pierres et mon tracteur étant au garage pour réparation suite aux mauvais traitements précédents, je ne pouvais pas aller en quérir plus loin. Je terminai donc le sous-bassement du mur de l'avant, coulai un béton d'égalisation, le fis signer par une de nos chattes...

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.

et avisant que j'avais sur place un autre type de matériau, le tronc du douglas abattu, je me résolus à faire du fustage. C'est cet art nordique qui permet de bâtir en bois ronds. J'en visionnai plusieurs tutoriels. Ils étaient tous soit en suédois soit en finnois, donc il me fallut d'abord apprendre ces deux langues avec d'autres cours en ligne.

Naaaan, les images suffisaient. D'abord creuser une saignée dans le bois... pour lui faire, en quelque sorte, deux pieds, puis empiler.
Naaaan, les images suffisaient. D'abord creuser une saignée dans le bois... pour lui faire, en quelque sorte, deux pieds, puis empiler.

Naaaan, les images suffisaient. D'abord creuser une saignée dans le bois... pour lui faire, en quelque sorte, deux pieds, puis empiler.

Et puis poser un toit à partir des fameuses surbilles auxquelles il a déjà été fait allusion... 

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.

...et « végétaliser »  ce toit :

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.

Un charmant petit pavillon de chasse pour finir, non ?

Rage de dents et collapsologie-confinement, dernière touche.
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Rage de dents et collapsologie.

Publié le par Prince Bernard

 

J'aurais dû titrer Rage de dents et confinement, ou Rage de dents et effondrement, cela aurait rimé et eût été plus d'actualité, mais j'ai commencé les travaux avant la COVID-19. Celle-là (oui, c'est féminin) arriva cependant à point nommé pour sembler donner raison aux collapsologues. Sembler !

Une association de termes de toute façon bien surprenante, et qui, j'espère, aiguisera votre curiosité.

Commençons par la rage de dents :

Godet ouvert, une seule dent ne nécessite pas d'appareillage orthodontique. Toutes les autres sont à ressouder ; heureusement je connais un bon dentiste dans le village voisin.

Godet ouvert, une seule dent ne nécessite pas d'appareillage orthodontique. Toutes les autres sont à ressouder ; heureusement je connais un bon dentiste dans le village voisin.

Il s'agit donc des dents du godet de la mini-pelle, l'employée la plus versatile des services techniques de la Principauté. Pourquoi sont-elles déchaussées ? À cause des racines...

Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.

...qui, depuis le début du siècle, étaient parties à l'assaut de notre réservoir, l'entourant de tous côtés, enroulant leurs radicelles autour de la plus petite fuite d'eau et parvenant même à s'immiscer sous la dalle de béton dans le dessein machiavélique d'un jour la soulever pour la fracturer, en visant à l'éventration, rien moins, des trois mètres cubes d'eau potable patiemment collectés et pompés depuis notre source miraculeuse, dix mètres plus bas. Des racines si solidement ancrées dans le gore que l'acier du godet n'a pas résisté à une tentative d'arrachage en force.

L'œuvre d'un terroriste ? On peut le dire, puisque, après être passé des petites aux grosses racines, j'en arrive à l'énorme tronc d'un pin douglas de soixante ans, l'âge de la retraite, qu'il faut donc abattre sans pitié et dont il faut déménager les lourds tronçons.

Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

En réalité, je ne m'étais pas risqué à l'abattre moi-même (c'est vicieux un arbre, saleté !) tant le risque était grand qu'il vînt éventrer la citerne ou la caravane. Nous avons donc eu recours à un débardeur professionnel, venu sur place d'abord pour emporter le morceau de forêt que nous avons vendu pour sauver la planète. (Eh oui, nous le destinions à remplacer la « forêt » de Notre Dame de Paris. Mais le Général Georgelin, en charge de la reconstruction, a répondu qu'il n'était « pas question qu'un joyau du patrimoine français fût restauré avec une essence américaine ». C'est vrai que le douglas doit son nom à l'Écossais David Douglas qui l'a introduit en Europe parce qu'il fournit un excellent bois de charpente, imputrescible à cœur. Mais j'y reviendrai en détail dans un prochain épisode.)

Le débardeur était équipé d'un engin de 17 tonnes. Le douglas n'a pas bronché...

L'engin, télécommandable (voyez les joysticks à la ceinture du débardeur dans le film suivant), auquel fut attaché un câble pour diriger la chute du douglas.

L'engin, télécommandable (voyez les joysticks à la ceinture du débardeur dans le film suivant), auquel fut attaché un câble pour diriger la chute du douglas.

Pourquoi abattre ce douglas ? J'y viens enfin. Outre ses racines envahissantes, il gênait pour installer un second réservoir d'eau potable pour faire face aux sécheresses de fin d'été dont les collapsologues nous disent qu'elles vont aller crescendo.

Il fallut ensuite démolir l'abri destiné à protéger la tuyauterie du gel (et qui a déjà connu quelques vicissitudes), après avoir brûlé quelques branches comme l'y autorisait la Préfecture suite aux dégâts de la neige de novembre.

Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

Le vendeur est catégorique, on ne peut poser la citerne que sur une dalle de béton. Avec treillis soudé, bien sûr ! C'est ce que j'ai fait sur un hérisson de petites pierres comme ci-dessous.

Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

 

Et puis, la dalle terminée, j'ai relu ce que dit le vendeur de sa citerne. Le modèle du début du siècle, de 3250 litres, ne se fait plus. J'en ai donc commandé une de 2750 litres, pour arrondir à deux camions de pompier, mais ce que je n'avais pas vu c'est que la nouvelle est plus longue et moins haute de 20 cm. Or le principe des vases communicants impose des niveaux supérieurs parfaitement alignés. Je devais donc rehausser la dalle. Mais je n'avais plus de mélange à béton...  (Je n'en ai pas commandé de peur de gêner la livraison de la citerne.)

Le magasin de matériaux m'a dit de rappeler la semaine d'après, mais qu'ils n'ouvriraient que si la carrière ouvrait elle aussi. J'ai attendu et le lundi suivant l'un ne répondait plus, et l'autre que la fédération des Travaux Publics leur interdisait d'ouvrir. Que faire ? Être confiné sans pouvoir couler de béton, c'est trop cruel ! Je décidai donc d'ouvrir ma propre carrière en Principauté. On m'a dit qu'il fallait une enquête d'utilité publique. Je la fis et bien sûr me trouvai en butte aux râleurs de profession et bobos écolos de service qui ne savaient pas que de nos jours on filtre les poussières et qu'on étouffe le bruit des tirs de mine. Il y en eut même qui se plaignirent de l'atteinte esthétique au paysage comme si le rocher à nu n'en faisait pas naturellement partie. Le commissaire enquêteur n'était heureusement pas homme à se laisser conter des sornettes et rendis un avis positif. Je pus commencer les travaux, marteau-piqueur électrique (Excalibur) pour le piquage et masse... manuelle pour le concassage. Piquage et concassage sont les deux mamelles...

Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

Cela ne produisit hélas pas grand-chose et il me fallut opter pour une dalle essentiellement constituée des pierres bâties à sec et recouvertes d'une fine couche de béton... d'amateur.

Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.
Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

La nouvelle cuve avait été livrée au début du confinement total. Notre voisin Maurice l'avait transportée depuis le lieu de rendez-vous avec un gros semi-remorque au village, et j'avais pris le relais avec la mini-pelle. Il ne restait plus qu'à la mettre en place.

Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.Rage de dents et collapsologie.

Et puis connecter tout cela en vases communicants. Mais quelle galère quand on ne peut pas aller en magasin chercher les bonnes connexions, les bons réducteurs. Heureusement qu'il y avait encore Amazon !

Rage de dents et collapsologie.

Il reste encore à recouvrir de terre (pour l'isolation de la chaleur), à reconstruire un abri en dur (pour l'isolation du gel) mais déjà, le célèbre collapsologue Yves Cochet, dont je soupçonne l'installation d'eau potable très peu satisfaisante (à l'air libre !)  peut venir nous demander de l'eau. Malgré ses positions irrationnelles, nous lui en ferons la charité de bon cœur ! laugh

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Rechaussement avec voûtes, rebord et dégradé

Publié le par Prince Bernard

Le chantier est terminé depuis plusieurs jours mais j'attendais un rayon de soleil pour faire la photo. Son absence, au soleil, donne tort au célèbre climato-sceptique Claude Allègre qui prétend que c'est un surcroît d'activité du soleil qui cause le réchauffement. On voit bien, en ce mois de mai 2019, que non… 

Il y a donc une partie à gauche qui vise à élargir la voie d'accès, et une autre partie qui ne vise qu'à rechausser les fondations du mur mises à nu.

Il y a donc une partie à gauche qui vise à élargir la voie d'accès, et une autre partie qui ne vise qu'à rechausser les fondations du mur mises à nu.

La partie qui ne vise qu'à rechausser, c'est aussi là où les cavaliers attachent leurs montures avant d'entrer prendre un verre. Pour faire patienter les bêtes, on pourra donc dorénavant, sur le rebord, leur mettre quelques biscuits apéritifs.

La partie qui ne vise qu'à rechausser, c'est aussi là où les cavaliers attachent leurs montures avant d'entrer prendre un verre. Pour faire patienter les bêtes, on pourra donc dorénavant, sur le rebord, leur mettre quelques biscuits apéritifs.

Je traduis : Archéologue, conducteur de pelle mécanique, chercheur de trésor du futur, attention ! (Oui, les hiéroglyphes, ça dit beaucoup avec peu de signes) Dans cet espace de 40 m de long avec deux regards à 20 mètres, tu vas tomber, à 60 cm de profondeur très exactement, sur des tuyaux en cuivre enrobés de plastique et emplis d'un fluide caloriporteur (tout cela sous le signe géotherNie dont l'apparente faute d'orthographe permet de passer sous silence la présence de cuivre qui pourrait susciter des vocations de… récupérateur de métaux)

Je traduis : Archéologue, conducteur de pelle mécanique, chercheur de trésor du futur, attention ! (Oui, les hiéroglyphes, ça dit beaucoup avec peu de signes) Dans cet espace de 40 m de long avec deux regards à 20 mètres, tu vas tomber, à 60 cm de profondeur très exactement, sur des tuyaux en cuivre enrobés de plastique et emplis d'un fluide caloriporteur (tout cela sous le signe géotherNie dont l'apparente faute d'orthographe permet de passer sous silence la présence de cuivre qui pourrait susciter des vocations de… récupérateur de métaux)

Le léger décalage vise, lui, à conserver trace de la rampe d'accès originelle. Elle arrivait donc bien plus haut que l'actuelle, le niveau de la terrasse cultivée ayant été abaissé, d'abord par des mains inconnues puis par mes soins pour installer, le plus à plat possible, les tubulures de la géothermie.

Le léger décalage vise, lui, à conserver trace de la rampe d'accès originelle. Elle arrivait donc bien plus haut que l'actuelle, le niveau de la terrasse cultivée ayant été abaissé, d'abord par des mains inconnues puis par mes soins pour installer, le plus à plat possible, les tubulures de la géothermie.

Les deux petites voûtes ont bénéficié des derniers progrès de la technique quant à leur coffrage ;)
Les deux petites voûtes ont bénéficié des derniers progrès de la technique quant à leur coffrage ;)

Les deux petites voûtes ont bénéficié des derniers progrès de la technique quant à leur coffrage ;)

Là, je me suis essayé à un dégradé vertical pour réduire l'abrupt de la jointure avec l'existant. Mais il s'agit bien de tout-venant, pas de pierres taillées...

Là, je me suis essayé à un dégradé vertical pour réduire l'abrupt de la jointure avec l'existant. Mais il s'agit bien de tout-venant, pas de pierres taillées...

Toujours sous le regard impavide de nos dieux Lares...

Toujours sous le regard impavide de nos dieux Lares...

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Élargissements 1-Pour motif sérieux

Publié le par Prince Bernard

Il a fallu élargir le tronçon A,  (« A » d'après permis de construire), de l'accès à la Principauté, d'abord pour un motif très sérieux, les images en attestent :

Sortie de piste, une sorte de déraillement puisque nous roulons sur des rails en béton.
Sortie de piste, une sorte de déraillement puisque nous roulons sur des rails en béton.Sortie de piste, une sorte de déraillement puisque nous roulons sur des rails en béton.Sortie de piste, une sorte de déraillement puisque nous roulons sur des rails en béton.

Sortie de piste, une sorte de déraillement puisque nous roulons sur des rails en béton.

Donc, élargissement par construction d'un contrefort :

Pierre à pierre,Pierre à pierre,
Pierre à pierre,Pierre à pierre,Pierre à pierre,
Pierre à pierre,Pierre à pierre,

Pierre à pierre,

Sous l'œil appréciateur d'un de nos dieux tutélaires

Sous l'œil appréciateur d'un de nos dieux tutélaires

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Nouvelle autoroute à Montpoulet

Publié le par Prince Bernard

 

L’ouverture de cette nouvelle route n’était pas prévue si tôt. Mais la nécessité d’aller quérir du bois dans une parcelle éloignée, sans risquer de faire verser ma remorque, m’y a contraint. Surtout que cette nouvelle « radiale » fait d’une pierre deux coups : elle me fait dégager, trier, désoucher l’un des plus longs éboulis de murets de la Principauté. Travaux préliminaires et ingrats indispensables avant d’envisager le plaisir de rebâtir. Je n’ai donc prévenu personne, pour éviter de faire face à des zadistes, et je me suis mis aux manettes de mon Goldorak personnel et j’ai… tracé.

Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
Nouvelle autoroute à Montpoulet
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Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !

Publié le par Prince Bernard

Deux devoirs de vacances cette année, quel est celui qui est en vraie pierre sèches (sans mortier ni béton), celui de la cave à vin (n°1) ou celui de l'abri voitures (n°2) ?

 

Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !
Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !

Ce n'est pas évident mais en cherchant bien, on distingue quelques taches blanches entre les pierres du n° 2. C'est bien du ciment. Il s'agissait d'un mur qui, classiquement, parce que les anciens, pour bâtir ces murs de soutènement de terrasses, ne construisaient qu'un parement... il s'agissait d'un mur qui « faisait le ventre ». Ainsi, Françoise ne pouvait pas enfoncer sa voiture au fond de l'abri. Pour corriger, j'ai pris le risque de rebâtir en retrait de 20 cm puis, vers le haut, en encorbellement pour rattraper l'à-plomb. Le risque est compensé par un calage de béton, derrière le parement, quasi invisible.

Pour la cave à vin, creusée dans l'argile compactée par les millénaires, peu de risque. Donc de la vraie pierre sèche, là où les erreurs d'appareillage ne pardonnent pas. Ce mur du fond, qui laisse libre sur la droite un passage vers le futur tunnel qui rejoindra celui pour Londres, j'y reviendrai, n'était qu'un des travaux de finition qui attendaient dans cette cave depuis des années.

 

Un certain Platon, à ce que me dit un ami qui l’a bien connu, prétendait que les dieux avaient donné le vin aux hommes pour adoucir leur douloureuse existence. Rabelais que l’appétit vient en mangeant, et la soif disparaît en buvant.

Il me fallait donc enfin recouvrir, de citations gravées dans le béton, le trou d’homme qui, à l’entrée de la cave, permettrait en cas d’urgence de se glisser dans le réservoir d’eau de pluie que j’ai creusé en dessous de la terrasse. Un réservoir que j'avais prévu faire communiquer, par un tunnel noyé, avec la piscine. Son trou d'homme aussi nécessitait couvercle, ci-après encore tout frais.

 
Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !
Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !Être ou avoir ? Non ! Avoir une —vraie— cave à vin !

Il existe sans doute mieux garnie comme cave à vin, mais celle de Montpoulet comprend cette vipère aspic (un mâle, ce qui ne fait aucun doute à l'examen, il a deux pénis, comme les requins, pratiquant sans doute le ménage à trois) conservée dans la gnôle et qui est promise à un long vieillissement : on ne risque pas de boire la gnôle, elle a pris le goût du cadavre, et il n'est pas exquis ! 

Côté blancs et mousseux, côtés Côtes du Rhône et côté vipère.Côté blancs et mousseux, côtés Côtes du Rhône et côté vipère.
Côté blancs et mousseux, côtés Côtes du Rhône et côté vipère.

Côté blancs et mousseux, côtés Côtes du Rhône et côté vipère.

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Le vice de la vis indévissable

Publié le par Prince Bernard

Nos députés se sont récemment penchés sur le problème de l’« obsolescence programmée ». Mais pour programmer, il faut vouloir, il faut en avoir l’intention, deux choses impossibles à prouver. Humblement je leur propose plutôt d’interdire les artifices visant à empêcher de simples réparations, ce qui, relevant du concret le plus basique, est facile à prouver. Exemple :

J’ai eu récemment trois appareils électriques en panne. Un aspirateur, une meuleuse et un sèche-cheveux. La seule cause en était la coupure des fils d’alimentation en cuivre à l’endroit où ils sont le plus souvent tordus, invisibles sous le plastique du cordon. Rien de ne plus simple à réparer. Il suffit au minimum de raccourcir, et au pire de changer le cordon et sa fiche. Cela fut rondement mené pour l’aspirateur, loué soit monsieur Dyson, puis pour la meuleuse, encensé soit monsieur Bosch, mais pour le sèche-cheveux, je butai sur deux vis indévissables. LE vice. Maudit soit monsieur Braun !

J’ai une (dé)visseuse électrique dont le coffre ne contient pas moins de quatre-vingt têtes différentes, de façon à s’adapter toutes les têtes de vis de la création. Des fentes plates, des fentes étoilées, des fentes hexagonales, des fentes rondes (sic), des fentes bilabiales, etc. mais rien pour les vis à fente spiralée du sèche-cheveux. Il m’a fallu plusieurs heures pour en venir à bout et s’il avait fallu payer un réparateur pour cette réparation simplissime, cela aurait bien coûté l’équivalent de dix sèche-cheveux. Sauf à compter le traitement des déchets.

Je reconnais toutefois que ma passion pour le bricolage de réparation dépasse parfois les limites du raisonnable. Quelques exemples :

Acier chromé très difficile à percer. Un seul boulon ne suffisait pas à rendre l'ustensile non intempestivement repliable.
Acier chromé très difficile à percer. Un seul boulon ne suffisait pas à rendre l'ustensile non intempestivement repliable.Acier chromé très difficile à percer. Un seul boulon ne suffisait pas à rendre l'ustensile non intempestivement repliable.

Acier chromé très difficile à percer. Un seul boulon ne suffisait pas à rendre l'ustensile non intempestivement repliable.

Pour ne pas se brûler les doigts, il a fallu isoler le boulon avec de la cordelette.
Pour ne pas se brûler les doigts, il a fallu isoler le boulon avec de la cordelette.Pour ne pas se brûler les doigts, il a fallu isoler le boulon avec de la cordelette.

Pour ne pas se brûler les doigts, il a fallu isoler le boulon avec de la cordelette.

Pour que l'histoire ne se répète pas, j'ai remplacé l'indévissable par une vis à fente... droite.Pour que l'histoire ne se répète pas, j'ai remplacé l'indévissable par une vis à fente... droite.

Pour que l'histoire ne se répète pas, j'ai remplacé l'indévissable par une vis à fente... droite.

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Je me lance dans l'art contemporain

Publié le par Prince Bernard

Inspiré, enhardi, aiguillonné par l'exemple de mon voisin artiste paysan, souvenez-vous, je me lance également dans l'art contemporain, avec un diptyque de deux installations qui empruntent toutes deux aux arts premiers (pierre sèche du Limousin, poids et mesures romains) et sont toutes deux parfaitement éphémères, la première à l'échelle du millénaire, la seconde à l'échelle de la... seconde, justement, puisqu'un simple souffle peut la détruire. Enfin, toutes deux utilisent les mediums patrimoniaux du granite (paléolithique) et du fer (téléférique).

Les lecteurs milliardaires auront à cœur j'espère d'investir leurs capitaux dans l'une ou l'autre puisque notre régime fiscal français les y incite tellement qu'on se demande ça et là si la raison d'être de l'art contemporain n'est pas justement cela : la spéculation exemptée d'impôts.

La première, je l'appelle La montagne met son nez -de clown- dans mes affaires, mais ce n'est que faute de mieux et j'apprécierais que le lecteur, même non milliardaire, m'en suggérât d'autres.

Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporainJe me lance dans l'art contemporain

Œuvre dont la genèse s'explique comme suit :

Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain

La deuxième œuvre a un mérite supplémentaire, elle atteste que j'ai bâti une maison qui ne tremble pas : cette balance romaine, lestée d'un poids de 100 grammes, est restée parfaitement en équilibre depuis maintenant trois mois, accrochée pourtant à une des lambourdes d'une mezzanine posée sur un tronc de sapin lui-même reposant sur un Douglas courbe supportant deux toits.

Je sais, une œuvre d'art ne saurait en aucun cas avoir la moindre utilité pratique, mais là, je demande l'exception culturelle pouletmontoise.

 

(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)
(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)

(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)

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Je fais le sceliphron

Publié le par Prince Bernard

 

C'est la Princesse qui s'en plaint : elle en trouve partout quand elle fait le ménage, parfois même dans les armoires, et ce coup-ci entre les joints de caoutchouc des fenêtres, la bestiole se faufilant par les petits trous d'évacuation de l'eau pour venir construire au sec ses petites capsules d'argile, en bonne maçonne à l'ancienne, quand on construisait les maisons en pisé.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphronJe fais le sceliphron

 

Á l'intérieur elle a pondu un seul œuf. Et elle a comblé le restant de l'espace avec de minuscules araignées multicolores, un véritable arc-en-ciel, qu'elle a paralysées d'un petit coup de venin mais qui resteront vivantes, de la viande fraîche sans frigo ni séchoir, jusqu'à ce que la larve s'en nourrisse.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Il y a de nombreuses espèces de guêpes maçonnes. Les nôtres, spécialisées dans le pisé avec araignées, (il y en a d'autres qui bâtissent avec du sable et stockent des chenilles, par exemple) s'appellent des sceliphrons pirifex.

Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...
Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...

Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...

Et bien moi aussi je fais le sceliphron. Sauf que les araignées, je les mange moi-même. Je fais le sceliphron avec du granit, père de l'argile, qu'il m'arrive aussi de bâtir en courbes. Mais pour bâtir à angles droits je fais le sceliphron savant en appliquant le théorème de Pythagore (3 m d'un côté, 4 m de l'autre, les points obtenus doivent être à 5 m pour que l'angle soit droit)...

Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Je fais aussi le sceliphron opportuniste quand d'une pierre qui me paraît anormalement plate je remarque quelques angles vifs et en fait un chantier pour la porte du passage piéton ( du tunnel pour Londres, souvenez-vous ) ...

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron

Je fais le sceliphron opiniâtre en allant chercher des tonnes de pierres partout dans la montagne et en les empilant selon les règles de la limousinerie.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Je fais le sceliphron et je m'émerveille encore de voir qu'avec des pierres sans forme on peut bâtir d'équerre et de niveau, comme au Tétris !

Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
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Encore un non-mur

Publié le par Prince Bernard

Encore un non-mur

Avant (suite à des pluies torrentielles attribuées au non-réchauffement climatique) :

Encore un non-mur

Après (suite à une activité patiente de non-maçonnerie) :

 

 

Encore un non-mur
Encore un non-mur
Encore un non-mur
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