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Je me lance dans l'art contemporain

Publié le par Prince Bernard

Inspiré, enhardi, aiguillonné par l'exemple de mon voisin artiste paysan, souvenez-vous, je me lance également dans l'art contemporain, avec un diptyque de deux installations qui empruntent toutes deux aux arts premiers (pierre sèche du Limousin, poids et mesures romains) et sont toutes deux parfaitement éphémères, la première à l'échelle du millénaire, la seconde à l'échelle de la... seconde, justement, puisqu'un simple souffle peut la détruire. Enfin, toutes deux utilisent les mediums patrimoniaux du granite (paléolithique) et du fer (téléférique).

Les lecteurs milliardaires auront à cœur j'espère d'investir leurs capitaux dans l'une ou l'autre puisque notre régime fiscal français les y incite tellement qu'on se demande ça et là si la raison d'être de l'art contemporain n'est pas justement cela : la spéculation exemptée d'impôts.

La première, je l'appelle La montagne met son nez -de clown- dans mes affaires, mais ce n'est que faute de mieux et j'apprécierais que le lecteur, même non milliardaire, m'en suggérât d'autres.

Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporainJe me lance dans l'art contemporain

Œuvre dont la genèse s'explique comme suit :

Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain
Je me lance dans l'art contemporain

La deuxième œuvre a un mérite supplémentaire, elle atteste que j'ai bâti une maison qui ne tremble pas : cette balance romaine, lestée d'un poids de 100 grammes, est restée parfaitement en équilibre depuis maintenant trois mois, accrochée pourtant à une des lambourdes d'une mezzanine posée sur un tronc de sapin lui-même reposant sur un Douglas courbe supportant deux toits.

Je sais, une œuvre d'art ne saurait en aucun cas avoir la moindre utilité pratique, mais là, je demande l'exception culturelle pouletmontoise.

 

(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)
(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)

(les deux clichés du milieu sont de Antoine Simao, la quatrième de Jean-Yves Arnaud)

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Le cruel massacre de la martre

Publié le par Prince Bernard

Nos amies les bêtes, ter

Comme je l'écrivais déjà il y a deux ans, nos poules au port altier, à la cuisse légère et aux sots-l'y-laisse succulents attisent la convoitise des sauvages qui nous entourent, mais cette fois, c'est le bouquet, il ne s'agissait même pas de croquer cuisse ou poitrine, il ne s'agissait que de sucer le sang. Ce fut alors un génocide sans révision possible : il n'y eût ni rescapée ni survivant. Les victimes étaient éparses, dans tous les coins où la bête immonde les avait coincées, livides et comme sortant du bain puisqu'il avait abondamment plu. Les larmes me montèrent aux yeux en imaginant la scène. Cela avait dû longtemps durer. Elles avaient dû m'appeler, normalement les cris m'éveillent mais là, l'orage... La bête les avait assaillies l'une après l'autre, avait fait son affaire pendant que les futures victimes erraient aveugle à la recherche de l'illusoire protection d'un recoin. Et il n'en resta pas une de vive. Alors, cette bête immonde, un vampire ? Vlad l'Empaleur ? Le fameux Comte Dracula ? Un zélé du centre de transfusion sanguine ? Non, d'après nos voisins, c'est la fouine, de la famille des martres, mais à qui l'on doit le verbe fouiner et l'adjectif chafouin, rien de bien.

Le cruel massacre de la martre
Le cruel massacre de la martreLe cruel massacre de la martre
Le cruel massacre de la martreLe cruel massacre de la martre

Il y a deux ans déjà j'écrivais déjà que les renards avaient pour eux la ruse d'agrandir la moindre des failles dans la maille de la grille, patiemment, consciencieusement, jusqu'à obtenir un trou d'à peine 15 cm de diamètre, bien caché par quelque herbe folle. Et bien quid de la martre, ou fouine ? Même pas caché, le trou, et d'au moins vingt centimètres :

Le cruel massacre de la martre

Publié dans Faune pouletmontoise

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Le rapt rhapsodique du rapace

Publié le par Prince Bernard

Nos amies les bêtes, bis

Alerté par les cris, je n'eus que le temps... de me munir d'un vieil échalas en robinier. Il me fallait procéder comme avec les vipères : immobiliser la bête avec le bâton et lui saisir les pattes. Les vipères n'ont pas de pattes ^^ ? Bon alors, lui saisir les serres : cela correspond à la tête de la vipère, c'est avec cela qu'il attaque, pas avec le bec, en tout cas pas moi, il me fixe de ses yeux ronds comme si je l'hypnotisais.

Le rapt rhapsodique du rapace
Le rapt rhapsodique du rapace

Il a déjà mangé presque tout le côté d'une des poulettes que nous avons créées sans poule. C'est la trente-et-unième que nous doivent les rapaces.

Le rapt rhapsodique du rapaceLe rapt rhapsodique du rapace

Nous avons mis des filets bien sûr mais ils trouvent toujours un petit trou... par où ils ne savent pas repartir, d'où les captures. C'est la quatrième (je m'empresse d'ajouter que j'ai toujours relâché : je suis un pro-nucléaire, pro-OGM, pro-gaz de chiste TRÉS écolo ! :D ). L'ami Antoine, ornithologue amateur, m'avait dit aux premières attaques ce n'est pas une buse, les buses ne s'attaquent pas aux poules, cela doit être un autour. Et bien la première capture, c'était une buse. La deuxième un épervier. La troisième fut effectivement un autour, animal imposant. Et là je crois être en présence d'un autour, ses yeux jaunes m'y font penser, sa taille moins, disons alors d'un jeune autour, d'un juvénile comme disent les experts... sauf qu'un autour a les yeux presque rouges, retour quatre ans en arrière :

Le rapt rhapsodique du rapace

J'enferme l'animal dans notre cage à serins (l'extirper sans lui abîmer les plumes nécessitera d'infinies précautions) et comme le hasard fait bien les choses, j'attends la venue d'Antoine et de sa famille le soir même pour un repas d'amis. Le rapace exhibé en plein diner fait son petit effet mais l'identification est incertaine : un faucon de toute façon dit Antoine, sans doute un faucon hobereau, mais j'ai un doute. Je reviens demain avec appareil photo et Guide Ornitho de chez Niestlé et Delachaux.

Faucon en haut, autour en bas
Faucon en haut, autour en bas

Faucon en haut, autour en bas

Antoine revint et à quelques traits de plumage reconnut un faucon... émerillon. Il ajouta pour tranquilliser les poules : c'est un migrateur et après cette nuit en cage, il n'est pas près de revenir dans le voisinage !

Le rapt rhapsodique du rapace
Le rapt rhapsodique du rapaceLe rapt rhapsodique du rapace

Publié dans Faune pouletmontoise

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L'affriolant frôlement des frelons

Publié le par Prince Bernard

Nos amies les bêtes : un beau nid de frelons dans la cuisine... de la caravane ; Françoise était venue changer les draps, elle a senti comme une odeur, elle a relevé la tête, ils étaient là, pacifiques, à quelques centimètres de son visage.

L'affriolant frôlement des frelons

Une architecture à la Gaudi, une œuvre d'art, quoi !

L'affriolant frôlement des frelons
L'affriolant frôlement des frelonsL'affriolant frôlement des frelons

Nous sommes revenus prendre les draps, ranger, photographier. Ils n'ont rien dit. Françoise leur a même amené des admirateurs, des randonneurs australiens qui parcouraient le GR42. Ils ont beaucoup admiré...

Et puis, deux semaines plus tard, j'ai voulu refaire des photos de l'agrandissement du nid et j'ai commis l'erreur d'utiliser un flash. J'ai déchanté sur ma page Facebook :

Nos (pas tant) amies les bêtes (que ça) : y'a dû y avoir malentendu. Au premier flash deux éclaireurs me sont venus dessus, j'ai reculé et puis je suis revenu faire une photo de plus près. Ils ont dû prendre l'objectif pour une bombe insecticide puisqu'ils ont attaqué la main qui tenait l'appareil photo. Je me sens tout bizarre... J'ai des fourmillements sous la plante des pieds et à l'instant, sur le tracteur, j'ai cru que j'allais perdre connaissance, je voulais arrêter le tracteur et aller chercher un téléphone mais pas d'endroit pour se garer, j'ai continué, la nausée s'est sauvée...

L'affriolant frôlement des frelons

La guerre était déclarée, pouvait-on penser. Mais gardons la tête froide : c'est juste le flash ; ils ont cru à une attaque. Une sorte de méprise. On va pas se battre sur un quiproquo quand même, y'a pas mort d'homme !

Non, ce qui nous a décidé à passer à l'offensive, ce sont les immondices qui s'amoncelaient sous le nid (pas plus d'assainissement non collectif que de tout-à-l'égout chez la gent frelon) et l'odeur pestilentielle qui en résultait. Françoise a revêtu son armure de chevalier blanc et, deux rafales d'insecticide plus tard, les frelons avaient vécu :

L'affriolant frôlement des frelons
L'affriolant frôlement des frelonsL'affriolant frôlement des frelons
L'affriolant frôlement des frelonsL'affriolant frôlement des frelonsL'affriolant frôlement des frelons

Publié dans Faune pouletmontoise

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Je fais le sceliphron

Publié le par Prince Bernard

 

C'est la Princesse qui s'en plaint : elle en trouve partout quand elle fait le ménage, parfois même dans les armoires, et ce coup-ci entre les joints de caoutchouc des fenêtres, la bestiole se faufilant par les petits trous d'évacuation de l'eau pour venir construire au sec ses petites capsules d'argile, en bonne maçonne à l'ancienne, quand on construisait les maisons en pisé.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphronJe fais le sceliphron

 

Á l'intérieur elle a pondu un seul œuf. Et elle a comblé le restant de l'espace avec de minuscules araignées multicolores, un véritable arc-en-ciel, qu'elle a paralysées d'un petit coup de venin mais qui resteront vivantes, de la viande fraîche sans frigo ni séchoir, jusqu'à ce que la larve s'en nourrisse.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Il y a de nombreuses espèces de guêpes maçonnes. Les nôtres, spécialisées dans le pisé avec araignées, (il y en a d'autres qui bâtissent avec du sable et stockent des chenilles, par exemple) s'appellent des sceliphrons pirifex.

Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...
Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer  l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...

Elle essaye de grignoter l'ongle de mon pouce avec ses mandibules et de piquer l'ongle de mon index : l'aiguillon y laisse une trace jaune dont je ne sais si c'est la rayure ou le venin...

Et bien moi aussi je fais le sceliphron. Sauf que les araignées, je les mange moi-même. Je fais le sceliphron avec du granit, père de l'argile, qu'il m'arrive aussi de bâtir en courbes. Mais pour bâtir à angles droits je fais le sceliphron savant en appliquant le théorème de Pythagore (3 m d'un côté, 4 m de l'autre, les points obtenus doivent être à 5 m pour que l'angle soit droit)...

Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Je fais aussi le sceliphron opportuniste quand d'une pierre qui me paraît anormalement plate je remarque quelques angles vifs et en fait un chantier pour la porte du passage piéton ( du tunnel pour Londres, souvenez-vous ) ...

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron

Je fais le sceliphron opiniâtre en allant chercher des tonnes de pierres partout dans la montagne et en les empilant selon les règles de la limousinerie.

Je fais le sceliphronJe fais le sceliphron
Je fais le sceliphron

Je fais le sceliphron et je m'émerveille encore de voir qu'avec des pierres sans forme on peut bâtir d'équerre et de niveau, comme au Tétris !

Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
Je fais le sceliphron
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Montpoulet niche écologique

Publié le par Prince Bernard

Avant d'aller plus loin dans la quête du trésor de Montpoulet, il me faut faire une pause pour mettre au jour un autre trésor, l'extraordinaire faune pouletmontoise, protégée par l'isolement et l'absence de moteur à explosion jusqu'à notre arrivée. Que le lecteur se rassure, je ne vais pas lui vendre ce trésor tout virtuel, ce trésor d'esthétique et d'authentique, pour le vrai trésor : celui-là viendra en son temps. Je ne vais pas non plus lui parler des animaux que tout le monde connaît mais lui réserver les plus fabuleux.

Pour commencer, celle qui honore de sa silhouette le drapeau de Montpoulet : la Salamandre. Nous en voyons plusieurs par an, notamment les larves. Elle fait mentir un dicton de la prétendue sagesse populaire : si l'orvet voyait et si la salamandre entendait, plus personne ne vivrait. Car il n'y a pas plus lent et plus inoffensif et s'il est vrai qu'elle sécrète une sorte d'acide chlorhydrique par les pores de sa peau, cela n'empêche pas de la prendre en mains.

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Dans la même famille des batraciens, il y a celle que je ne sais pas identifier : Grenouille Rousse ou Rainette Arboricole ? Le lecteur saura-t-il me dire ? ; et celui qui pullule, et qui arrose de sa bave si on le chatouille, le crapaud commun ou buffo buffo :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Dans la famille des reptiles où l'on classe souvent la salamandre à tort, il y a un serpent particulier qui hante notre lavoir, que je prends régulièrement pour une vipère, d'où son surnom impropre de vipère aquatique, c'est la couleuvre vipérine. Elle a tout de la vipère sauf les yeux :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Des vipères et des énormes couleuvres vertes et noires qui grouillaient à notre arrivée, nous n'en voyons presque plus, et c'est sans doute la faute (grâce à ?) du Circaète Jean-le-Blanc, dont le nom anglais signifie aigle serpentaire à serres courtes, parce qu'il ne se nourrit que de serpents, et dont un nid produit chaque année son aiglon à 150 m de la maison :

Montpoulet niche écologique

Et si à Montpoulet, nous n'avons plus de poules, ce n'est pas tant à cause du renard, mais des rapaces ; ils nous doivent au moins trente poules mais tous ceux qui se sont pris dans nos filets, nous les avons tous relâchés, la Buse, l'Épervier (photos d'Antoine Simao) et l'énorme Autour des Palombes :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique
Montpoulet niche écologique

Mais c'est dans l'ordre des insectes qu'on trouve les plus surprenants. À tout seigneur tout honneur, le plus gros d'Europe, un coléoptère dont le vol maladroit pendant les chaudes soirées d'été fait penser à un hélicoptère dont le pilote serait ivre : le Lucane Cerf-volant ; celui-ci fait 70 mm de long :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Son cousin le Rhinocéros est tout aussi imposant mais fait moins frémir que la Mante Religieuse dévoreuse de sauterelle :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Les chenilles de papillons sont sans doute les plus colorées, celle du Sphinx du Tilleul (ou Sphinx demi-Paon ? Lecteur, lectrice, dis-moi ! ) comme celle du Machaon :

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Celle du Bombyx du Hêtre est menaçante et la chrysalide du Nacré de la Ronce paraît avoir été recouverte d'or fin.

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Pour le Flambé du Pelorcier (non, je n'ai rien inventé !), c'est l'adulte qui fait le beau :

Montpoulet niche écologique

La plus commune des chenilles, cependant, est sans doute la Processionnaire du Pin, urticaire sauf aux cuirs épais (!) et dont le prédateur aux reflets métalliques n'est jamais bien loin. C'est le (Calosome) Sycophante, dont le surnom renvoie aux montreurs (dénonciateurs) de (vendeurs de) figues de la Grèce antique, parce qu'il sait repérer sa proie de loin, et qui a bizarrement la même origine qu'un adjectif anglais, sycophantic, qui signifie flagorneur, allez savoir pourquoi !

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Je ne peux pas ne pas mentionner deux coléoptères qui ne volent pas et qui se défendent de la même manière originale, en sécrétant un liquide rouge qui a très mauvais goût : le Crache-sang qui se nourrit de caille-lait, et l'Enfle-boeuf dont les larves se font nourrir par les abeilles.

Montpoulet niche écologiqueMontpoulet niche écologique

Et je terminerai par deux espèces qui n'ont pas bonne presse, et pourtant ! Les frelons, qui se nourrissent de guêpes, et qui sont beaucoup moins agressives qu'elles, m'ont laissé photographier l'extraordinaire architecture de leur nid, et le « rat fruitier », ou lérot, dont j'ai surpris cet individu aux pattes si propres en pleine hibernation :

Montpoulet niche écologique
Montpoulet niche écologique

Il me resterait encore, si j'avais la place, à parler du Singe Hurleur, mais ce sera pour la prochaine fois.

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Les poussins sans poule ont 7 semaines

Publié le par Prince Bernard

Konrad Lorenz, Prix Nobel de Médecine, quand même, a démontré que les oiseaux prenaient pour leur mère le premier objet mobile qu'ils apercevaient à leur éclosion. Cela peut donc être un humain mais aussi tout simplement un ballon coloré. Nos cinq poussins nés sans poule, voyez leur histoire, et bien, c'est sans doute moi qu'ils prennent pour leur mère puisqu'ils viennent me manger dans la main. Et des becs de sept semaines, cela fait mal !

Numéro UN circonspect, DEUX et TROIS tout à leur repas, QUATRE dubitatif et CINQ encore à l'écart.

Numéro UN circonspect, DEUX et TROIS tout à leur repas, QUATRE dubitatif et CINQ encore à l'écart.

Les poussins sans poule ont 7 semaines
Les poussins sans poule ont 7 semaines
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À la recherche de la pastille perdue

Publié le par Prince Bernard

             La Principauté de Montpoulet est un repère pour les pilotes de chasse. Elle jouxte un point géodésique coté, ce qu'on peut vérifier sur n'importe quelle carte Michelin ou IGN, à l'altitude 687,7 m, une précision diabolique. Dans les années soixante, selon le témoignage de nos voisins du Royaume de Piquet où se trouve le point, les géographes, escortés par la gendarmerie, on ne sait jamais, étaient venus planter mâts et voilures sur ce sommet pour qu'il apparaisse sur les photos aériennes. En repartant, ils avaient laissé trois pastilles de bronze enchâssées dans trois rochers disposés en triangle isocèle, voire équilatéral. La visite de la Principauté n'est pas complète tant qu'on n'est pas allé faire griffer ses jambes par les ronces qui, jalousement, protègent les pastilles. 

            Mais voilà deux fois que j'emmène là-haut des visiteurs sans retrouver la troisième pastille, la plus grosse, mais aussi la seule au niveau du sol, dans une roche enterrée.

            Je profite donc du passage de demoiselles qui n'ont pas froid aux yeux pour partir à la recherche de la pastille introuvable : (les photos sont de Philippe, le papa de deux des demoiselles.)

Nous commençons par une pause au dolmen authentique ( j'en sais quelque chose, c'est moi qui l'ai fait )

Nous commençons par une pause au dolmen authentique ( j'en sais quelque chose, c'est moi qui l'ai fait )

Je vérifie mon état de santé en escaladant le gros cèdre près du sommet...

Je vérifie mon état de santé en escaladant le gros cèdre près du sommet...

Nous nous recueillons un instant au pied du sarcophage de l'ancêtre athée (sa plaque dit « je ne croirai en un dieu que quand il m'aura ressuscité »)...

Nous nous recueillons un instant au pied du sarcophage de l'ancêtre athée (sa plaque dit « je ne croirai en un dieu que quand il m'aura ressuscité »)...

...pour cheminer ensuite sur le mur d'enceinte de l'oppidum pré-celtique, sis en frontière avec le Royaume de Piquet.

...pour cheminer ensuite sur le mur d'enceinte de l'oppidum pré-celtique, sis en frontière avec le Royaume de Piquet.

Il faut bien finir par se trancher un passage au sabre d'abattis dans les ronces.

Il faut bien finir par se trancher un passage au sabre d'abattis dans les ronces.

Se regrouper autour du premier gros rocher empastillé...

Se regrouper autour du premier gros rocher empastillé...

... soulever avec précaution la pierre plate qui la protège...

... soulever avec précaution la pierre plate qui la protège...

...et admirer la première pastille de bronze enchâssée.

...et admirer la première pastille de bronze enchâssée.

 

… chercher quelques secondes le sens de l'inscription et continuer la quête que nous raconterons dans l'épisode suivant.

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Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...

Publié le par Prince Bernard

 

...pour le (coureur) cycliste ?

On pourrait croire qu'il s'agit bien de l'auto puisque « la plus grande course cycliste au monde », l'Ardéchoise, se manifeste surtout par une invasion de voitures, jusqu'en Principauté :

Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...

Mais à part ce léger défaut ( tenir absolument à aller sur la ligne de départ en voiture, alors que ce n'est qu'à 7 km ) tout ce petit monde est fort sympathique.

Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...

Cette année pourtant, nous avions une requête pressante :

Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...

Et dès le premier soir, les dix Belges se montraient, comme d'habitude, très disciplinés : préférant écluser quatre litres de vin, il n'ont pas bu une seule goutte d'eau !

 

C'est vrai qu'il fallait bien cela pour accompagner les merveilles des maîtres queux :

Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...
Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...

Et pendant ce temps, confrontés à la baisse inquiétante de notre réserve d'eau, il fallait, notamment pour compenser l'évaporation de la piscine et éviter qu'il ne faille se doucher au Cabernet Sauvignon, capter une source secondaire dont le filet d'eau n'avait hélas pas beaucoup à envier à celui de notre source principale.

Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...
Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...
Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...
Qui est le premier du vélo ou de l'automobile...
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Qui est le premier de l'œuf ou de la poule : enfin la réponse !

Publié le par Prince Bernard

Qui est le premier de l'œuf ou de la poule : enfin la réponse !

L’Université Citoyenne (ça fait chic, citoyen, vous trouvez pas ?) de la Principauté de Montpoulet (des chercheurs qui ne geignent pas, ne rouspètent pas, ne réclament aucun poste pour leurs potes, tellement contents qu’ils sont de n’avoir pas à aller travailler en usine), à l’instar de cet Ardéchois qui récemment prétendait avoir trouvé l’énergie perpétuelle, vient de résoudre le paradoxe de l’œuf et de la poule. Ils se sont complètement passé de poule et de la douzaine d’œufs qu’ils avaient mis en couveuse, cinq poussins ont éclos, toujours sans l’aide d’une poule (ils ont eux-mêmes pratiqué les césariennes dans les trois cas où cela se présentait mal… pas forcément par le siège). Pour continuer à se passer de poule et vérifer jusqu’au bout que l’œuf était bien premier, ils ont fabriqué une sorte de cloche en grillage avec ampoule infrarouge incorporée pour faire aussi bien qu’une poule en matière de chaleur et de protection.

On leur a vivement conseillé de donner des prénoms à ces premiers poussins nés sans poule. Ils manquent d’inspiration avouent-ils, aussi ne vous les présenteront-ils qu’avec des numéros, dans l’ordre exact des éclosions.

Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq,  petit dernier.
Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq,  petit dernier.
Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq,  petit dernier.
Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq,  petit dernier.
Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq,  petit dernier.

Numéro un, brun. Numéro deux, bleu. Numéro trois, plus blanc que blanc. Numéro quatre, cou nu, future pondeuse hors pair. Numéro cinq, petit dernier.

 

Ils sont heureux et fiers finalement de vérifier par l’expérience l’affirmation de Samuel Butler selon qui le primordial serait l’oeuf et que « la poule est seulement un moyen pour l’œuf de faire un autre œuf »(...a hen is only an egg's way of making another egg.).

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