Rechaussement avec voûtes, rebord et dégradé
Le chantier est terminé depuis plusieurs jours mais j'attendais un rayon de soleil pour faire la photo. Son absence, au soleil, donne tort au célèbre climato-sceptique Claude Allègre qui prétend que c'est un surcroît d'activité du soleil qui cause le réchauffement. On voit bien, en ce mois de mai 2019, que non…
Il y a donc une partie à gauche qui vise à élargir la voie d'accès, et une autre partie qui ne vise qu'à rechausser les fondations du mur mises à nu.
La partie qui ne vise qu'à rechausser, c'est aussi là où les cavaliers attachent leurs montures avant d'entrer prendre un verre. Pour faire patienter les bêtes, on pourra donc dorénavant, sur le rebord, leur mettre quelques biscuits apéritifs.
Je traduis : Archéologue, conducteur de pelle mécanique, chercheur de trésor du futur, attention ! (Oui, les hiéroglyphes, ça dit beaucoup avec peu de signes) Dans cet espace de 40 m de long avec deux regards à 20 mètres, tu vas tomber, à 60 cm de profondeur très exactement, sur des tuyaux en cuivre enrobés de plastique et emplis d'un fluide caloriporteur (tout cela sous le signe géotherNie dont l'apparente faute d'orthographe permet de passer sous silence la présence de cuivre qui pourrait susciter des vocations de… récupérateur de métaux)
Le léger décalage vise, lui, à conserver trace de la rampe d'accès originelle. Elle arrivait donc bien plus haut que l'actuelle, le niveau de la terrasse cultivée ayant été abaissé, d'abord par des mains inconnues puis par mes soins pour installer, le plus à plat possible, les tubulures de la géothermie.
Là, je me suis essayé à un dégradé vertical pour réduire l'abrupt de la jointure avec l'existant. Mais il s'agit bien de tout-venant, pas de pierres taillées...