Vipère aquatique et laie, progéniture.
Elle vient de passer tranquillement sous nos porte-fenêtres, suivie par ses trois marcassins.
Elle néglige les laitues du jardin pour s'arrêter manger on ne sait quoi derrière les filets anti-aériens du poulailler. Et après m'avoir senti, s'enfuit. Comme cherchait à le faire ce serpent :
N'est-ce pas qu'on dirait, un peu, une vipère aspic ? Je l'ai d'ailleurs prise pour une couleuvre vipérine (dite vipère aquatique) et plus exactement d'un rejeton de celle présentée dans cette précédente page. Mais un lecteur herpétologue à ses heures me signale avec raison qu'il s'agit d'une coronelle girondine, une couleuvre souvent rencontrée à Montpoulet. À l'examen attentif en effet, point de grosses écailles sur la tête comme sur celle-ci. Pour ne plus me tromper, je consulterai dorénavant les magnifiques photos de ce lecteur averti.
C'est elle qui attire le plus de visiteurs sur ce site. C'est vrai qu'elle est belle, et qu'elle ne cherche pas à mordre...
Et ce, dans le même lavoir où les poissons ont été empoisonnés par le bois (voir dernier épisode), sous la terrasse en bois maintenant terminée,
reptiles et batraciens se reproduisent donc sans problème. Serait-ce une petite salamandre ou un triton ?