Tétris, encore et toujours
Le gel est le grand ennemi des murets de pierres sèches. Celui du jardin s'est éventré. Mais la tête est restée en l'air, deux rangs que j'avais cimentés. Il faut commencer, après déblaiement, par soulager le linteau par accident.
Et puis, fruit d'un long entraînement au Tetris, tout combler (prendre comme repère la pierre du milieu, deuxième rang) avant de...
purger un autre endroit qui menace de s'ébouler, mais, délicatesse suprême, sans toucher à ce qui est encore solide, même si c'est en enfreignant la loi de la gravitation :
C'est là que le coup de tetris permettant d'enquiller l'adéquat moellon par en-dessous prend tout son sens.
Jusqu'à ce qu'il n'y paraisse plus rien (garder la clé de voute comme repère).
Un troisième point faible pour finir :
Ce qui permet au passage d'arracher longues racines d'orties et têtues ronces.
Pendant que caquéte un vol de grues qui rentrent de vacances d'hiver...
le muret est prêt pour passer un ou deux siècles de plus.
La longue, en base, est posée en délit, pas en boutisse comme il eût fallu, mais elle est trop belle comme cela.