Coup de foudre et devoirs de vacances
De temps à autre je m'impose une semaine sans vin à table pour vérifier que je ne... souffre pas d'addiction, et jusqu'à présent je passe la semaine sans me tordre dans d'atroces douleurs. Mais
cet été un coup de foudre, dont les impacts sont encore visibles sur les rails de béton du chemin d'accès, nous ont imposé non pas une semaine, mais trois bonnes semaines sans internet. Et là j'ai indéniablement été en proie aux affres, tortures et douleurs qui stigmatisent le sevrage d'une drogue dure.
La ligne rétablie, nous n'avions qu'un débit ridicule, 160 ko/s et j'ai craqué : j'ai réparé moi-même hier soir, c'était trop insupportable ; je suis monté au poteau avec une lampe entre les dents, une pince à dénuder dans une main et une pince crocodile dans l'autre. Heureusement qu'il me restait les deux pieds pour m'accrocher, c'est à plus de cinq mètres de haut. J'ai constaté que les mouvements du câble dans le vent avait cisaillé les fils. J'ai coupé, dénudé et reconnecté par des épissures, et nous avons récupéré 7 Mo/s sur les 12 que nous devrions avoir. C'était en quelque sorte mon dernier devoir de vacances, qui a suivi la construction de la piscine, du « poolhouse », d'un aître pour la chambre d'hôtes (un deuxième aître pour se dispenser d'avoir) et le percement du début du tunnel pour Londres, tout cela au milieu de spectaculaires représentants de la faune pouletmontoise, photos de la piscine pour commencer :