Limousinerie et restrictions d'eau

Publié le par Les Malaugenoux

Pour faire du mortier, d'argile, de chaux ou de Portland (*), il faut de l'eau. Or nous n'avons ici qu'une source (principale et quelques secondaires) que la sécheresse met à mal :


Ce mince filet d'eau, vous diriez quel volume quotidien ?

C'est cela, entre 600 et 700 litres. Pas facile à boire mais tout bien pesé, c'est peu. Surtout quand il faut gâcher du béton pour lier les pierres.




(*) Portland, une autre péripétie des chamailleries franco-britanniques :

       C'est LE ciment qui est utilisé pour faire le béton. Il est composé principalement de silicates de calcium hydrauliques qui font prise et durcissent en vertu d'une réaction chimique à l'eau. 
       Sa mise au point a été le fruit des recherches assidues  pour produire un ciment naturel de qualité supérieure. En 1817, le français Louis Vicat découvrit le principe de l'hydraulicité des chaux et publia ses travaux sans prendre de brevet. En 1824 le britannique Joseph Aspdin déposa un brevet pour un produit semblable à celui décrit par Louis Vicat, qu'il nomma ciment Portland parce qu'une fois pris, il avait la couleur de la pierre extraite de la presqu'île de Portland, sur la Manche.

(d'après Wikipédia)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article